Les Ankariotes, certains d'entre eux en tout cas, ont aussi des choses à dire et ont décidé de descendre dans la rue pour se faire entendre. Le mouvement initié vendredi soir par la jeunesse à Tunali et Kizilay (nous avons été pris samedi dans une manifestation avec gaz lacrymogènes, forces de police et canons à eau - en voiture, heureusement !) s'étend maintenant dans tous les quartiers de manière très pacifique et l'on peut y voir toutes les classes d'âge (des gens emmènent même leurs enfants).
Curieux sentiment que celui d'observer un mouvement protestataire sans y participer. Nous sommes les témoins attentifs d'un soulèvement d'opinions et tant pis pour le bruit, pour les routes barrées donc les détours, pour la crainte parfois.
Les générations sont solidaires, signe que la contestation a un large écho.
Combien de temps la population qui manifeste continuera-t-elle à porter son/ses message(s) ?
Notre seul souci, que la violence ne vienne pas tout gâcher.
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